Source AFP ©
Un large rassemblement d'associations, syndicats et partis politiques a appelé, le 24 mars 2011, à une journée nationale d'actions le 2 avril 2011 pour protester contre la politique de santé du gouvernement, lors d'une conférence de presse. Elle donnera lieu à des actions dans la plupart des régions, avec par exemple des rassemblements devant les Agences régionales de santé (ARS).
Les organisateurs veulent notamment dénoncer les réorganisations hospitalières en cours, le « démantèlement de la Sécurité sociale » et les problèmes d'accès aux soins liés aux déserts médicaux et au développement des dépassements d'honoraires en libéral.
L'initiative, lancée par la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, a reçu le soutien de syndicats de salariés (CGT, SUD, CFTC, FSU ...) et de médecins hospitaliers, ainsi que de partis politiques (PS, PCF, NPA, Parti de Gauche, Europe Ecologie-Les Verts ...). Elle est aussi appuyée par des dizaines d'associations d'usagers (Act-up, Association des Paralysés de France, Coordination des associations pour le droit à la contraception et à l'avortement...).
« C'est un mouvement comme on n'en a jamais vu », s'est réjoui, le 24 mars 2011, Michel Antony, président de la Coordination nationale. « Il y a une dégradation palpable, partout », a-t-il affirmé, évoquant les fermetures de services et les réductions d'effectifs hospitaliers, de centres de santé municipaux, ou la mauvaise répartition des médecins libéraux.
La responsable du secteur santé à la CGT, Nadine Prigent, a estimé que les personnels des hôpitaux devaient faire « de plus en plus d'activités, avec de moins en moins d'effectifs », ce qui impliquait « des risques dans la prise en charge des patients ».
Les organisateurs veulent notamment dénoncer les réorganisations hospitalières en cours, le « démantèlement de la Sécurité sociale » et les problèmes d'accès aux soins liés aux déserts médicaux et au développement des dépassements d'honoraires en libéral.
L'initiative, lancée par la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, a reçu le soutien de syndicats de salariés (CGT, SUD, CFTC, FSU ...) et de médecins hospitaliers, ainsi que de partis politiques (PS, PCF, NPA, Parti de Gauche, Europe Ecologie-Les Verts ...). Elle est aussi appuyée par des dizaines d'associations d'usagers (Act-up, Association des Paralysés de France, Coordination des associations pour le droit à la contraception et à l'avortement...).
« C'est un mouvement comme on n'en a jamais vu », s'est réjoui, le 24 mars 2011, Michel Antony, président de la Coordination nationale. « Il y a une dégradation palpable, partout », a-t-il affirmé, évoquant les fermetures de services et les réductions d'effectifs hospitaliers, de centres de santé municipaux, ou la mauvaise répartition des médecins libéraux.
La responsable du secteur santé à la CGT, Nadine Prigent, a estimé que les personnels des hôpitaux devaient faire « de plus en plus d'activités, avec de moins en moins d'effectifs », ce qui impliquait « des risques dans la prise en charge des patients ».
0 commentaire(s):
Enregistrer un commentaire