Le Sénat examine depuis le 10 mai 2011 le projet de loi réformant l'hospitalisation d'office de personnes souffrant de troubles mentaux, dont l'une des mesures phares est la possibilité de "soins ambulatoires" psychiatriques sans consentement.
«Mais comment assurer des soins ambulatoires à des personnes qui vivent dans la rue ?», interroge Tim Greacen, Directeur du laboratoire de recherche de l'EPS Maison Blanche, lors du débat organisé par la Gazette Santé Social.
Aujourd'hui, 30 000 à 60 000 personnes sans domicile fixe présentent un trouble psychiatrique sévère. Pourtant des solutions existent, comme à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), où le secteur de la psychiatrie est associé à la maison-relais Flora Tristan.
Le dossier présente les termes du débat, et les initiatives innovantes déjà en place.
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